UVT

ISTTRAROM

Universitatea de Vest Timişoara

Facultatea de Litere, Istorie şi Teologie

Centrul de studii ISTTRAROM-Translationes

Centrul de studii francofone – DF

Bd. Vasile Pârvan, nr. 4, sala 101

 

 

Hommage à Georges Perec (1936-1982)

 

 

Mardi, le 25 octobre 2011

Conférence et Journée d’études doctorales

Programme


 

Mardi, le 25 octobre 2011, Salle 101

 

Conférence inaugurale

 

Modérateur : Andreea Gheorghiu

 

15h : Brigitte Denker-Bercoff (Université de Bourgogne), Hommage à Georges Perec: contrainte et per(f)ection

 

 

« Similitudes entre l’écriture perecquienne et sa traduction »

Journée d’études doctorales

 

Diana Motoc (Université « Babes-Bolyai » de Cluj-Napoca), La Disparition, traduite en roumain et espagnol: limites, défis, re-création

 

Lucia Udrescu (Université de l’Ouest de Timisoara), Étude traductionnelle d’un roman en lipogramme: La Disparition. Enjeux et stratégies traductifs

 

Raluca Radac (Université de l’Ouest de Timisoara), Traduire le lipogramme ou traduire le contenu ? La Disparition dans les versions russes de Kislov et A. Astashonok-Jghirovski.

 

Bianca Constantinescu (Université de l’Ouest de Timisoara), Traduire l’ambiguïté du roman Un Homme qui dort. Approche titrologique et traductologique des œuvres de Georges Perec

 

Neli Ileana Eiben (Université de l’Ouest de Timisoara) ; Les Choses en traduction. Histoire d’une lecture hypertextuelle

 

Georgiana Lungu-Badea (Université de l’Ouest de Timisoara), (Para)Logique de la traduction de l’écriture perecquienne. Métamorphose ou anamorphose ?


 

« L’ambition du ‘Scriptor’, son propos, disons son souci, son souci constant, fut d’abord d’aboutir à un produit aussi original qu’instructif, à un produit qui aurait, qui pourrait avoir un pouvoir stimulant sur la construction, la narration, l’affabulation, l’action, disons d’un mot, sur la façon du roman d’aujourd’hui.

Alors […], il voulut, s’inspirant d’un support doctrinal au goût du jour qui affirmait l’absolu primat du signifiant, approfondir l’outil qu’il avait à sa disposition […].

Ainsi naquit, mot à mot, noir sur blanc, surgissant d’un canon d’autant plus ardu qu’il apparaît d’abord insignifiant pour qui lit sans savoir la solution, un roman qui, pour biscornu qu’il fût, illico lui parut plutôt satisfaisant : D’abord, lui qui n’avait pas pour un carat d’inspiration (il n’y croyait pas, par surcroît, à l’inspiration !) il s’y montrait au moins aussi imaginatif qu’un Ponson ou qu’un Paulhan ; puis, surtout, il y assouvissait, jusqu’à plus soif, un instinct aussi constant qu’infantin (ou qu’infantil) : son goût, son amour, sa passion pour l’accumulation, pour la saturation, pour l’imitation, pour la citation, pour la traduction, pour l’automatisation […].

Ainsi, son travail, pour confus qu’il soit dans son abord initial, lui parut-il pouvoir à moult obligations ; d’abord, il produisait un ‘vrai’ roman, mais aussi il s’amusait […], mais, surtout, ravivant l’insinuant rapport fondant la signification, il participait, il collaborait, à la formation d’un puissant courant abrasif qui […] pourrait, dans un prochain futur, rouvrir au roman l’inspirant savoir, l’innovant pouvoir d’un attirail narratif qu’on croyait aboli ! »


logo-IFlogo-ulbslogo-ublogo-bucurestilogo-timisoara